Le contexte.

Je t'aime. Souviens-toi. Ils ne peuvent pas nous enlever ça.

« Vous devez comprendre. Je n'ai rien d'extraordinaire. Je ne suis qu'une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable.
Mais j'ai un secret. Érigez des mur jusqu'au ciel et je trouverai le moyen de m'envoler pour les franchir. Essayez de m'immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d'abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
Je t'aime. Souviens-toi; Ils ne peuvent pas nous enlever ça. »

Il y a soixante-quatre ans que les autorités ont classé l'amour au rang des maladies, et quarante-trois que les scientifiques ont mis au point un remède. L’amor Deliria Nervosa est considéré comme être le plus dangereux des maux. Tous les adultes de dix huit ans doivent subir une opération du cerveau pour en guérir. Mais guérir de quoi ? Car oui l’amour ça prend par les tripes, ça monte à la tête, ça rend malade et fou .. Mais c’est juste du bonheur, du bonheur à l’état pur. Et tout ceux qui l’auront compris préfèrent ne serait-ce qu’une seule seconde vivre cette vie plutôt qu’une éternité de mensonges.

Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison.
Si l'amour est une maladie, alors je veux en être contaminée.
Et si l’amour est une drogue, je veux crever d’une overdose.